Le Black Friday, symbole depuis des années des grandes occasions d'achat, inaugure la saison de Noël et touche des millions de consommateurs. Cependant, aujourd'hui, le terme « Black Friday » ne rend plus justice à l'ampleur du phénomène : en effet, il ne s'agit plus seulement d'une journée, mais d'une véritable « Black Week », voire de tout le mois de novembre, avec des promotions qui commencent à l'avance et se prolongent jusqu'au Cyber Monday. Selon les données de Google Trends, l'intérêt pour le Black Friday en Italie a atteint son apogée en 2018 avec un indice de 100. À partir de 2021, cet intérêt s'est stabilisé entre 52 et 59, signe que la popularité de l'événement est désormais bien établie, même si l'enthousiasme s'est en partie atténué. Le véritable coût environnemental du Black Friday Si nous parlons de durabilité, nous devons toutefois regarder au-delà du prix et des opportunités d'économies, qui abondent en cette période : le Black Friday entraîne évidemment une augmentation significative des émissions de CO₂, amplifiée par les inefficacités d'un modèle basé sur un pic de demande concentré sur une période limitée : Il y a essentiellement trois causes : Logistique accélérée – L'augmentation soudaine de la demande entraîne une augmentation du nombre de trajets effectués par les camionnettes et les camions (en Europe, le volume des expéditions augmente de 63 % par rapport à une semaine normale), une augmentation du trafic dans les centres urbains, des temps d'arrêt avec le moteur allumé et une augmentation de la consommation de carburant pouvant atteindre environ 6 à 10 % pendant les semaines de pointe par rapport au reste de l'année ; Production intensive avant l'événement – La demande prévue et la crainte des marques de ne pas saisir toutes les opportunités de vente entraînent une augmentation de la production et de la consommation d'énergie qui y est liée, en particulier dans les secteurs de l'électronique, de la mode et des cosmétiques, caractérisés par des cycles de vie courts. Il existe donc un risque évident de surproduction de biens qui ne seront pas vendus ; Augmentation des retours – Dans les secteurs de la mode et de l'électronique, le taux de retours pendant le Black Friday peut atteindre 50 %, ce qui implique un doublement des transports. En outre, une part importante des produits retournés n'est pas remise sur le marché et peut finir par être détruite ou éliminée, contribuant ainsi à la production de déchets et au gaspillage de ressources tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Comment vivre le Black Friday de manière responsable ? Dans tous les cas, participer au Black Friday ne signifie pas nécessairement se livrer au consumérisme : de nombreuses familles dressent désormais une liste des achats essentiels au cours de l'année et l'utilisent pendant cette période, évitant ainsi de faire des achats excessifs. Essayons donc d'établir quelques lignes directrices générales de comportement afin de limiter notre impact global sur l'environnement, même en cette période si particulière : Faire une liste et établir un budget Acheter auprès de marques durables Choisir des modes d'expédition standard consolidés Opter pour des produits locaux Réduire les retours En résumé, avec un peu d'attention, même le Black Friday : Peut être l'occasion de faire des économies sur des achats prévus Permet de soutenir des marques responsables Offre la possibilité d'inspirer un changement concret dans les habitudes de consommation Pourquoi nous adhérons au Black Friday chez R5 Living Chez R5 Living, nous participons au Black Friday non pas pour encourager les achats impulsifs, mais pour offrir à nos nouveaux clients la possibilité d'essayer nos produits à un prix avantageux et pour donner à ceux qui nous suivent l'occasion de faire le plein d'articles vraiment utiles. Chez R5 Living, nous considérons cela comme un moyen de nouer des liens avec de nouveaux clients et de fidéliser ceux qui croient en un avenir plus durable.
