Giornata Mondiale del Rifugiato

20 juin : Journée mondiale des réfugiés

Chaque année, le 20 juin, le monde célèbre la Journée mondiale du réfugié. Cette année, l'accent sera mis sur le droit de chercher la sécurité : qui qu'elle soit, d'où qu'elle vienne et à chaque fois qu'elle est forcée de fuir, toute personne a le droit de chercher sa propre sécurité.

La Journée mondiale des réfugiés est une journée internationale désignée par les Nations unies pour rendre hommage aux réfugiés du monde entier. Honorer les réfugiés, c'est se souvenir chaque jour de cette grave situation et agir pour les aider et les accueillir. Elle est célébrée chaque année le 20 juin pour rappeler la force et le courage de ceux qui ont été contraints de fuir leur pays pour échapper à un conflit ou à des persécutions. La Journée mondiale des réfugiés est l'occasion de faire reconnaître et comprendre leur détresse et de faire pression pour leur rétablissement.

Le nombre de personnes déplacées de force dans le monde ayant dépassé les 100 millions, le thème de l'événement de cette année - le droit de chercher la sécurité - est plus crucial que jamais.

Le manifeste de cette année est très clair et va droit au but :

  1. Qui qu'elles soient, les personnes contraintes de fuir doivent être traitées avec dignité. Toute personne peut demander une protection, indépendamment de qui elle est ou de ce qu'elle croit. Ce n'est pas négociable : la recherche de la sécurité est un droit de l'homme.
  2. D'où qu'elles viennent, les personnes contraintes de fuir doivent être accueillies. Les réfugiés viennent du monde entier. Pour échapper au danger, ils peuvent prendre un avion, un bateau ou voyager à pied. Ce qui reste universel, c'est le droit de chercher la sécurité.
  3. Lorsque des personnes sont obligées de fuir, elles ont le droit d'être protégées. Quelle que soit la menace - guerre, violence, persécution - chacun mérite d'être protégé. Tout le monde a le droit d'être en sécurité.

Nous devrions toujours garder à l'esprit ces trois déclarations importantes. Iln'existe pas de réfugié de première ou de deuxième classe, comme certains de nos politiciens aiment à le prétendre.

On ne peut pas forcer les gens à retourner dans un pays si leur vie ou leur liberté est en danger. Cela signifie que les pays ne doivent pas refuser des personnes sans avoir au préalable évalué les dangers auxquels elles sont confrontées dans leur propre pays. Les personnes ne devraient pas faire l'objet de discriminations aux frontières. Toutes les demandes de statut de réfugié doivent être examinées de manière égale, indépendamment de facteurs tels que la race, la religion, le sexe et le pays d'origine.
Les personnes contraintes de fuir doivent être traitées avec respect et dignité. Ils ont droit à un traitement sûr et digne comme tout autre être humain. Cela signifie, entre autres, maintenir les familles ensemble, protéger les personnes contre les trafiquants et éviter les détentions arbitraires.


N'importe qui. N'importe où. A tout moment.
Chacun a le droit de rechercher la sécurité.

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